La grande panne. Hadrien Klent
Le coup de cœur du mois de Juin 2016
Un nuage de poussière de graphite se forme après l’explosion d’une mine en Italie. Sa particularité est d’exploser au contact des lignes à haute tension. Le gouvernement français décide de couper le courant sur tout le territoire et de se délocaliser à l’île de Sein qui possède un groupe électrogène. C’est l’occasion pour l’auteur de dresser quelques portraits biens sentis. Du président colérique et impulsif au révolutionnaire raté nostalgique de la commune de Paris en passant par les collaborateurs de l’Elysée et un journaliste qui réinvente l’imprimerie, tout le monde y passe à travers un scénario bien ficelé assaisonné d’un humour au premier degré, léger mais incisif et efficace 


La quatrième de couverture 

Accident ou attentat ? Une explosion dans une mine de graphite italienne provoque l’apparition d’un immense nuage qui menace de s’enflammer au contact des lignes à haute tension. Pour éviter la catastrophe, une coupure électrique générale est décidée dans toute l’Italie, plongeant le pays dans le chaos. Le nuage se déplace vers le nord, et la France décide à son tour de procéder à un black-out sur son propre réseau. Le gouvernement part s’installer sur l’île de Sein, en Bretagne, pour superviser la panne qui s’annonce. Commençant comme une série catastrophe, déroulant l’agenda d’une cellule de crise, La Grande Panne se transforme peu à peu en un roman inattendu mêlant les histoires d’amour aux arcanes du pouvoir, les trahisons amicales aux menaces d’attentat, la surveillance policière aux banalités d’une vie suspendue à l’attente du retour à la normale. On y croise un révolutionnaire qui rêve de mettre en place une insurrection civile, des conseillers qui tentent de contenir les humeurs d’un président de la République désabusé, un écrivain improductif qui observe son île devenue le centre hystérique d’un pays en état de choc, un brocanteur qui se trouve embrigadé malgré lui par un service secret étranger, un journaliste revanchard qui fait le portrait d’une France en apesanteur... La Grande Panne, ou le portrait d’une humanité un peu paumée, qui l’emporte sur la violence officielle du monde.