Coup de cœur du polar du printemps : « Trop de mots au pays des merveilles » de Morgan Audic. Editions Le Rouergue noir 21,80 €
C’est un premier roman et tel Rodrigue pour son coup d’essai Morgan nous fait un coup de maître ! 
Une flic virée de la PJ devenue boxeuse persuadée qu'un homme en prison (qu’elle a un petit peu boxé lors de son arrestation) est un tueur en série, un avocat amnésique accusé du meurtre de sa femme, des avocats véreux, un campement de gitans et un médecin qui fait dans l’humanitaire. Ajoutez un père - flic aussi - qui élève seul son enfant après la mort de sa femme, un autre flic aux dents très très longues celui-là, mais qui ne les a pas de nos jours ? (ça c’est pour la version locale du commentaire) et une intrigue superbement ficelée. 
Tout ça pour 21,80 €. C’est donné ! 
Qualifié d’office pour la 6ième édition du prix du polar des lecteurs de la Librairie Les Arcades
Commentaires de l'éditeur : Depuis trois ans Alice, la femme de Christian Andersen, avocat au barreau de Paris, a disparu. Et depuis trois ans, les gens qui l’entourent se posent la même question : Andersen a-t-il tué sa femme ? Andersen rendu amnésique par un grave accident quelques jours après qu’Alice a disparu et qui cherche en vain à retrouver la mémoire. Andersen qui reçoit des sms énigmatiques, en forme de questions cryptées. Andersen, le mari inconsolable qui emploie un détective pour retrouver sa femme, si belle, si blonde, si étrangement semblable aux victimes du désormais célèbre Marionnettiste, le tueur aux rituels macabres que la brigade criminelle traque en vain depuis des mois et qui tue, justement, à nouveau. De quoi remettre en selle l’ex-lieutenant Diane Kellerman, révoquée pour violence et prête à péter de nouveau les plombs. 
Dans un premier roman où les indices prennent la forme de charades, Morgan Audic tisse un jeu de faux-semblants, de trompe-l’œil et de chausse-trappes aussi fascinant qu’un conte pour enfants diaboliques.